
Séjours dépassant les limites des visas et de l’ESTA
Que ce soit pour un court ou un long séjour, l’entrée sur le territoire américain est soumise à des conditions d’entrée. Au nombre de celles-ci, il faut détenir un visa classique ou un visa spécifique : l’ESTA pour les ressortissants de certains pays. Ces documents de voyage renseignent les détenteurs sur la durée de leur séjour aux États-Unis. Ainsi, en fonction du type de visa le délai varie, mais en ce qui concerne l’ESTA il s’agit d’un séjour de courte durée, connu d’avance. À travers l’ESTA, les autorités consulaires accordent une période légale pour séjourner aux USA qui est de 90 jours maximum. Le non-respect de ces délais a des conséquences, dont le voyageur devrait prendre connaissance pour éviter de subir les répercussions.
Où en sont les États-Unis par rapport au dépassement des délais ?
Quelques mois plus tôt, le gouvernement des USA fait une annonce dans un rapport. Selon l’institution, « Les personnes qui ne se soumettent pas aux clauses de leur visa, notamment en ce qui concerne la date de leur retour, menacent l’intégrité du système d’immigration ». De ce fait, ces personnes seraient contre l’intérêt de toute la nation.
D’ailleurs, le rapport fiscal de l’année 2018 a présenté une liste des personnes ayant dépassé la date d’expiration du visa qu’ils ont obtenu. Il en résulte que ces voyageurs possèdent des cartes de séjour qui ne sont plus en cours de validité. Pour pallier ce problème, la nouvelle administration prévoit mettre plus de limites aux voyageurs qui font la demande d’un visa étudiant, et des visas vacances-travail.
Les détails concernant le visa et ses limites sont tous inscrits dans le rapport. Quant aux participants du programme de dispense de visa (ESTA), selon la nouvelle administration, ils obligent le gouvernement à mobiliser plus de ressources. En effet, les effectifs des ministères de la Justice et de la sécurité intérieure sont contraints de régulariser la situation des voyageurs illégaux. Pourtant, l’intérêt national est de sécuriser les frontières au sud du pays.
Cette administration promet également de transmettre un résumé des mesures prises pour limiter les dépassements des délais autorisés dans le cadre de l’ETSA. Ainsi, aussi bien les ressortissants français que ceux d’autres pays membres devront se conformer à ces nouvelles décisions.
Quel est exactement le contenu de ce rapport ?
Les voyageurs étrangers ayant bénéficié d’un visa permettant d’être présent aux USA sur une période donnée et qui y demeure sont en situation irrégulière. À cet effet, un rapport divulgue le nom de ces personnes qui sont entrées en Amérique aussi bien par voie aérienne que par voie maritime. Pays par pays, un classement en deux catégories des différents types de dépassements de délais est effectué.
La première catégorie comprend les personnes dont le retour dans le pays d’origine n’a pas été enregistré. Quant à la deuxième catégorie, elle est constituée des personnes qui ont été enregistrées après le dépassement de la durée maximale du séjour. Pour le dernier exercice, le rapport indique qu’il y a une baisse conséquente des séjours prolongés.
Cependant, ce rapport ne prend pas en compte les déplacements des pays voisins (Canada, Mexique), car ils empruntent les voies terrestres. La baisse du taux de séjour prolongé représente pour le Gouvernement une efficacité des mesures prises. À ce titre, les voyageurs qui bénéficient de L’ESTA et qui jouissent des droits de visa peuvent le faire sans trop de restrictions.
Même si ce rapport est rempli de théories, il donne une idée globale sur la manière dont les dépassements de délais s’opèrent chaque année. À cet effet, il peut impacter la politique de demandes de visas ainsi que le statut des pays qui jouissent de l’ESTA. Ainsi, l’une des conditions pour qu’un pays soit membre de l’ESTA est que son taux de dépassement de la durée du séjour soit bas.
Comment les décisions concernant la durée du séjour impactent-elles le voyageur ?
En dépit du caractère général de ces décisions, elles ont un réel impact sur le statut des voyageurs, pris individuellement. En effet, le statut de chaque pays membre, ou membre potentiel de l’ESTA dépend des informations inscrites dans ce rapport. Aussi, puisqu’il s’agit d’un programme évolutif qui se met à jour pour assurer les hauts niveaux de sécurité, des modifications seront observées.
Les pays membres du programme d’exemption de visa mettront tout en œuvre pour conserver le taux de dépassement des délais aussi bas que possible. Les États-Unis dans le même état d’esprit encourageront les démarches qui vont dans ce sens. Il est vrai que pour chaque personne qui a demandé un visa de court séjour et qui l’enfreint augmentent les statistiques de son pays.
Toutefois, au niveau individuel, ceci compromet leurs chances d’obtenir un visa pour se rendre dans le pays de destination que sont les États-Unis. Par ricochet, la demande de l’ETSA peut être également compromise malgré le fait que les frais de visa soient payés. Néanmoins, une conséquence bien plus importante est le risque d’être expulsé si vous êtes arrêté aux USA avec un titre de séjour expiré.
Peut-on proroger la période d’autorisation d’un visa ou de l’ESTA ?
Il peut arriver que pour une raison ou une autre, le délai octroyé par un visa soit insuffisant. Après avoir présenté à l’ambassade, un visa américain officiel en cours de validité, il est possible de demander le prolongement de sa durée. Aussi, le détenteur d’un tel visa ne doit avoir violé aucune des conditions d’admission. Par ailleurs, le passeport du voyageur doit être valable et couvrir toute la durée.
Pour une demande de prolongation de visa, le voyageur doit remplir un formulaire spécifique. Les services de la citoyenneté et de l’immigration des États-Unis (USCIS) sont les plus adaptés pour recevoir cette demande. Toutefois, dans le cadre du programme d’exemption de visa le délai de 90 jours est strict, il n’est en aucun cas prorogé.
Ainsi, si les voyageurs désirent effectuer un voyage aux USA pour une période supérieure à 90 jours, il serait préférable de faire la demande d’un visa traditionnel. Autrement, il ne vous sera plus facile de demander à nouveau le visa ESTA.
Le délai de 90 jours de l’ESTA porte parfois à confusion, et il serait bien d’en expliquer le fonctionnement. En effet, généralement 24 heures après la soumission de la demande, le visa est accordé par courrier électronique à son demandeur. Ainsi, votre visa électronique court dès la date où le voyageur a reçu sa réponse pour une durée totale de 2 ans. L’expiration du passeport met également fin à la validité de l’ETSA.
Il faut donc renouveler sa demande d’ESTA lorsque le passeport n’est plus valide. Le renouvellement d’un ESTA ne change rien quant à la rapidité de traitement de la demande. Aussi, pendant cette période, il est possible d’effectuer autant de voyages que vous souhaitiez. L’une des conditions est que ces voyages s’inscrivent dans le cadre des motifs évoqués pour l’obtention du visa.
La particularité est que chacun des voyages effectués ne peut excéder les 90 jours considérés comme le temps règlementaire. Ainsi, après chaque voyage de 90 jours, le compteur est censé se remettre à zéro, mais il n’est pas question de traverser une frontière pour retourner en Amérique. Pour éviter de se faire prendre pour un hors la loi, il est préférable de signaler l’intention de passer plus de 90 jours.
Aussi, dans le cadre d’un billet aller-retour entre les États-Unis et le Mexique ou le Canada, dois prendre en compte les 90 jours fermes.